Recherche de boulot, encore du boulot!

Publié le par kiwiadventure

Recherche de boulots la suite.

 

On voit bientôt la fin du tunnel avec les boulots. En additionnant tous les "training day"  j'ai travaillé une semaine gratuitement en Nouvelle-Zélande. Mais comme dit le scotish barman du good bastards bar "Me? I've been working 10 years for free in NZ!".

 

Après avoir renvoyé une vingtaine de CV, une entreprise m'appelle et me propose un training day le lendemain. A force d'avoir envoyé des CV je ne me souvenais plus du tout à quoi correspondait le boulot. Mais cette expérience me pousse à écrire un long article sur ce genre de société.

 

Il s'avère que cette compagnie est une société qui travaille pour des associations comme la croix rouge NZ etc... Car selon le recruteur les organismes de charités ne savent pas faire de l'argent alors que eux si. Pendant un moment ils m'ont fait miroiter des salaires énormes (2500 dollars par semaine si on se débrouille bien) et décris son entreprise comme une entreprise "cool", "jeune" et "compréhensive".

 

La vérité est que l'entreprise n'était que "jeune". Lors de mon training day la réalité était tout autre. Chaque employé est en fait un travailleur indépendant rémunéré grâce aux ventes qu'il fait au porte à porte. Ici il fallait essayer de convaincre les personnes de verser un minimum de 15 dollars par mois à une association en l'occurrence la croix rouge. On est payé le double du montant que les personnes s'engagent à donner. Donc ici dans les 30 dollars. Certaines personnes se débrouillent très bien en effet et gagnent leur vie comme cela mais sinon le salaire reste très aléatoire.

 

On parcours 10km à pied par jour, fait plus de 70 maisons, paye son propre transport et sa nourriture pour avoir au final 2 ou 3 sign up dans la journée. On a un discours bien rodé pour convaincre les personnes en enrobant les angles. Certains arguments sont très bons et d'autres de purs mensonges. J'ai beaucoup parlé à un Français qui y travaillait depuis 3 mois et m'a expliqué leur système. C’est un peu hypocrite, la pression du groupe est énorme. On a jamais le droit de dire qu'on a passé une mauvaise journée, jamais le droit d'être moins bon. Il m'a donné l'exemple d'un employé qui faisait une moyenne de 5 ventes par jour (ce qui est énorme) et qui après un mois de travail a eu un accident. En rentrant il n'arrivait plus à faire de ventes. Il a été montré du doigt comme ayant une attitude de loser et est partit après 2 semaines.

 

Le principe est que tout le monde est ton meilleur ami tant que tu es bon et par contre si un jour ça ne va pas on te rejette. Il y a après chaque journée une espèce de rassemblement de l'équipe pour féliciter le meilleur de la journée. Le patron essaye d'être "cool" en installant un système de récompense: Pour 2 ventes tu gagne une bille plate chinoise, pour 2 billes plates tu gagne un petit tiki (un mini bijou à 2 dollars), avec 5 tiki tu peux demander au Patron de te payer n'importe quelle boisson dans un bar ce qui ne représente rien du tout pour eux vu que l'on travaille 10h par jour pour 2 ou 3 ventes. On rejette toute forme de mal être au travail car il y a des risques de "contagion". Cette expérience m'a appris beaucoup de choses sur ce genre d'entreprise et ce coté malsain m'a poussé à ne pas accepter ce travail, malgré de bonnes rencontres. Il ne faut pas faire son difficile avec les boulots que l'on nous proposent mais être en NZ pour ne pas s'y plaire n'était pas notre but.

 

En ce moment, j'ai des training day pour une pâtisserie Française. L'ambiance est radicalement différente que le porte à porte. C’est très agréable. J'ai fait le marché en bavant devant ce que je vendais (pain au chocolat qu'ils appellent  chocolate croissant, pain au raisin, chaussons aux pommes etc...).

 

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Point fort: j'adore parler avec les gens aux marché. Point Faible: j'ai jamais vu pire que moi en calcul mental. Adeline m'a entraîné pour être au point demain et elle a eu beaucoup de patience avec mon esprit logique.

 

De son coté, elle a passée l'IELTS afin d'obtenir le droit de travailler en Nouvelle Zélande. Le score a obtenir est de 5/10 et sa prof pense qu'elle va l'obtenir. L'examen n'était pas si facile que ça avec une partie compréhension et une partie écrite. Elle y a rencontré le fils du fondateur des 3 brasseurs qui se retrouve en Nouvelle Zélande pour y développer l'entreprise. La difficulté étant qu'avec son école elle doit avoir un boulot à mi-temps et peu de boulots recherchent du mi-temps qui correspond à ses horaires.  A force des contacts que l'on se fait ici, on finira bien par obtenir quelque chose.

 

We believe in us, WE save the queen, We are the best, mais les autres ne le savent pas encore !

 

 

 

 

 

 

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